


L’association Eclipshead était engagée dans la prévention des violences sexistes et sexuelles, la réduction des risques et la défense d’espaces culturels inclusifs et libres de l’extrême droite, du masculinisme et de l’influence néonazie. Ce site conserve la mémoire de ses actions.
Aujourd’hui, je poursuis à titre personnel cette démarche, mais hors du terrain. Le site devient un espace de réflexion et d’introspection, pour comprendre, analyser et dénoncer, tout en cherchant à comprendre pourquoi ces expériences m’ont marqué et pourquoi ces enjeux surviennent dans la société. Il explore également des thèmes plus larges liés à la psychologie, à la culture et à la société.
L’association Eclipshead, basée en Bretagne, avait pour objectif de promouvoir la prévention en festival, la culture inclusive et l’éducation populaire, en particulier en milieu festif. Elle cherchait également à créer un environnement sûr et accueillant pour toutes les personnes présentes.
L’association agissait en faveur de la lutte contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels (VSS) et de la sensibilisation aux conduites addictives. Son approche se voulait bienveillante et centrée sur la réduction des risques (RDR). Elle luttait également contre toutes les formes de discriminations, incluant le racisme et les LGBTIphobies, et encourageait l’inclusion, la protection des mineur·e·s ainsi que la défense des droits, de l’éthique et du bien-être des bénévoles et intervenant·e·s.
Pour atteindre ces objectifs, Eclipshead organisait des actions de prévention lors d’événements culturels et festifs. Cela comprenait des stands, des maraudes, la distribution d’outils RDR, des animations interactives, des safe zones, ainsi que des moments d’écoute et d’accompagnement des publics, permettant d’informer et de protéger les participant·e·s.
L’association proposait aussi des actions de sensibilisation destinées aux organisations et au grand public, afin d’informer, de mobiliser et de favoriser la réflexion collective sur la prévention en festival. L’ensemble de ses actions s’inscrivait dans une démarche ouverte, bienveillante, inclusive et respectueuse des personnes.
Dès le début, nous avions imaginé un stand visuellement marquant, loin des codes institutionnels. Sa décoration s’était adaptée à l’univers de chaque événement, attirant la curiosité et favorisant le dialogue.
Notre vision : rendre la prévention simple, accessible et bienveillante. Nous abordions sans tabou des thématiques variées : violences et harcèlements sexistes et sexuels, réduction des risques, discriminations, inclusion. L’espace se voulait ludique, chaleureux et informel, permettant à chacun·e de s’informer et d’échanger sans jugement.
Du matériel de réduction des risques était proposé en libre-service : bouchons d’oreille, préservatifs, éthylotests, protections menstruelles et bien plus. Nos équipes en maraude se déplaçaient discrètement pour offrir écoute, informations et produits de prévention.
Une safe zone était disponible pour se poser, être écouté·e ou se remettre après un moment difficile. Nous organisions également des séances de sensibilisation pour les équipes partenaires, couvrant la prévention des VSS, l’accueil inclusif, la réduction des risques et la gestion de crise.












Eclipshead proposait des sessions de sensibilisation de deux heures, offrant une approche complète et accessible de la prévention en festival. L’objectif n’était pas de former de façon académique, mais de fournir des clés simples et des réponses concrètes.
Ces sessions encourageaient l’initiative individuelle et collective, offrant des repères pour agir face aux violences sexistes et sexuelles (VSS), à la consommation de substances psychoactives (RDR) et aux enjeux d’inclusion et de lutte contre les discriminations.
Ouvertes aux professionnel·le·s, bénévoles et festivaliers, elles posaient les bases d’un milieu festif plus sûr et inclusif. Basées sur l’expertise de terrain, elles permettaient l’acquisition de savoirs pratiques directement utilisables.

Eclipshead intervenait uniquement dans des espaces respectant des principes éthiques clairs et non négociables. Notre présence impliquait un refus total de complaisance envers les comportements violents, sexistes, racistes, LGBTQIA+phobes, validistes ou discriminants.
Chaque collaboration incluait des conditions matérielles et humaines : accord de confidentialité, sensibilisation obligatoire des bénévoles, soutien suffisant, accès garanti aux espaces nécessaires et safe zone confidentielle, rémunération équitable et transmission des documents logistiques essentiels.
