L’Addiction alimentaire

par Olivier Jung

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le surpoids et l’obésité sont des enjeux majeurs de santé publique. En 2022, 16 % des adultes étaient obèses, et 37 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids. Ces conditions sont responsables de 2,8 millions de décès chaque année, constituant ainsi le 4ᵉ facteur de risque de mortalité. Le surpoids et l’obésité résultent de multiples facteurs, dont une alimentation riche en calories, un mode de vie sédentaire et le stress.

L’addiction alimentaire, ou dépendance à la nourriture, est un trouble du comportement marqué par une consommation compulsive d’aliments, malgré des conséquences négatives. Elle peut être liée à des facteurs biologiques, comme l’activation des circuits de récompense dans le cerveau par des aliments riches en sucres et graisses, à des facteurs psychologiques, comme la dépression, et à des facteurs environnementaux, comme la pression sociale. Les symptômes incluent des envies incontrôlables, la difficulté à s’arrêter de manger et un sentiment de culpabilité.

Je suis moi-même confronté à cette addiction. Parmi les nombreuses dépendances que j’ai affrontées, celle-ci est particulièrement complexe à gérer. La nourriture est légale, omniprésente, et imprègne nos vies. Elle est présente lors des repas en famille, entre collègues ou avec des ami·e·s, et son odeur envahit la maison. La vie sociale s’organise souvent autour de la table, et même mon chien me rappelle que c’est l’heure de manger.

Cependant, j’ai décidé de reprendre le contrôle. J’ai adopté le jeûne puis une nutrition saine et stricte, renforcée par ma volonté et un mental d’acier. Je ne craquerai pas. En un mois, j’ai déjà perdu 8 kilos. Encore 12 à perdre, et je retrouverai ma silhouette de jeune gaillard de 25 ans. Wish me luck.