
FAQ
Bienvenue sur notre section FAQ, où nous répondons à vos questions sur des sujets cruciaux tels que la sécurité, le bien-être, et la gestion des comportements en société. Nous abordons des thèmes variés, du soutien face à l’alcool ou aux drogues, à l’importance de reconnaître et de réagir face aux violences ou discriminations. Notre objectif est de vous offrir des informations utiles pour mieux comprendre et agir dans des situations délicates.
Bienvenue à la FAQ !
Vous assistez à une dispute violente entre un homme et une femme dans la foule.
Avant tout, vous devez essayer de comprendre la situation. Il peut s’agir d’une altercation verbale où des noms d’oiseaux fusent, et cela ne vous concerne pas, sauf en cas d’insultes sexistes, homophobes, transphobes ou autres. Il peut aussi s’agir d’une dispute qui dérape et mène à des coups. Encore une fois, il ne s’agit pas de vous mettre vous-même en danger. Documentez, alertez, et si vous en avez le courage et que vous n’êtes pas seul·e, placez-vous entre les protagonistes et faites barrière. Le temps que la sécurité arrive, cela peut être vital.
Une amie vous confie qu’elle a été harcelée pendant le festival.
C’est une preuve de confiance de se confier ainsi, vous vous devez de la croire et de l’écouter. Une fois son récit terminé, demandez-lui ce qu’elle souhaite faire, proposez-lui des solutions comme aller voir le stand de prévention pour en parler avec des bénévoles et des professionnel·le·s. Selon la gravité, vous pouvez également lui proposer les services de la gendarmerie ou de la police et, surtout, insistez sur le fait que vous êtes prêt·e à l’accompagner dans ses démarches. Mais respectez sa décision, si elle veut s’arrêter à une confidence, ne la forcez pas à aller plus loin. C’est souvent un long chemin, restez à l’écoute.
Un homme suit une femme dans un coin isolé du festival.
C’est une situation courante malheureusement. Encore une fois, il faut bien analyser la situation, mais il n’y a pas de place au doute : si vous sentez que c’est louche, prévenez la sécurité, allez chercher une personne bénévole de la prévention. Dans le cas où c’est impossible parce que personne n’est disponible, nous vous conseillons la technique dite du ’’bon·ne copain·ine’’. Il vous suffit de vous diriger vers la personne concernée, la prendre par la main en parlant fort et en disant, par exemple : ’’Eh bien, on t’a cherché·e partout, on voulait aller au concert, viens.’’ La personne vous suivra, et si ce n’est pas le cas, l’individu suspect s’en ira parce qu’il aura été vu et ne souhaitera pas avoir de témoin. Dès que l’individu s’éloigne, informez la personne du potentiel danger auquel elle vient d’échapper.
Un inconnu vous aborde de manière insistante à l’entrée du festival.
Si vous êtes seul·e, criez. Cela va provoquer un effet de sidération, la personne partira. Vous pouvez aussi engager la conversation, sans la vexer tout en vous déplaçant vers les agent·e·s de sécurité qui sont près de l’entrée. Enfin, dernière méthode, joignez-vous à des personnes qui gravitent autour de vous, un groupe de personnes, et dites-leur que vous vous joignez à elles pour que la personne vous fiche la paix.
Une personne vous filme vous ou une autre personne sans consentement.
La situation est complexe, tout dépend de ce qui est filmé. Si la personne filme la foule, l’ambiance, il n’y a pas de problème. Si elle filme une personne dans les toilettes, dans un état d’ébriété avancé, ou pire, tente de filmer sous les vêtements, prévenez la sécurité. N’oubliez pas de documenter au préalable pour que la sécurité puisse retrouver plus facilement la personne malveillante.
Un festivalier insiste pour vous offrir un verre d’alcool.
Il est préférable de refuser. Vous ne connaissez pas cette personne, vous ne savez pas d’où vient le verre, ni s’il contient de l’alcool. Vous pourriez ainsi éviter une soumission chimique.
Une femme seule semble en détresse près d’un stand de nourriture.
Vous pouvez l’aborder calmement et lui demander si elle a besoin d’aide. Si la personne refuse, vous ne pouvez pas la forcer. Néanmoins, si vous remarquez quelque chose de suspect, une blessure, un comportement nerveux, confus ou perturbé, n’hésitez surtout pas à prévenir un·e agent·e de sécurité, un·e bénévole ou une personne de l’équipe de prévention. Vous pouvez également informer la personne qui tient le stand de nourriture qu’une personne potentiellement en détresse se trouve à proximité de son stand, afin qu’elle puisse garder un œil sur elle.
Un homme drague une femme qui montre clairement son désintérêt.
Si vous sentez que c’est louche, prévenez la sécurité, allez chercher une personne bénévole de la prévention. Dans le cas où c’est impossible parce que personne n’est disponible, nous vous conseillons la technique dite du ’’bon·ne copain·ine’’. Il vous suffit de vous diriger vers la personne concernée, la prendre par la main en parlant fort et en disant, par exemple : ’’Eh bien, on t’a cherché·e partout, on voulait aller au concert, viens.’’ La personne vous suivra, et si ce n’est pas le cas, l’individu suspect s’en ira parce qu’il aura été vu et ne souhaitera pas avoir de témoin.
Un artiste fait des commentaires sexistes sur scène.
Nous vous conseillons de documenter, c’est-à-dire filmer ce qui se passe et prendre des photographies. Une fois les preuves recueillies, adressez-vous aux équipes de sécurité ou de prévention, qui recueilleront votre témoignage ainsi que vos images.
Une personne se frotte quelqu’un dans la foule sans consentement.
Si vous sentez que c’est louche, prévenez la sécurité ou cherchez une personne bénévole de la prévention. Si cela est impossible parce que personne n’est disponible, nous vous conseillons d’utiliser la technique dite du « bon·ne copain·ine ». Dirigez-vous vers la personne concernée, prenez-la par la main en parlant fort et en disant, par exemple : « Eh bien, on t’a cherché·e partout, on voulait aller au concert, viens. » La personne vous suivra, et si ce n’est pas le cas, l’individu suspect s’en ira parce qu’il aura été vu et ne souhaitera pas avoir de témoin. Nous vous recommandons également de documenter, c’est-à-dire filmer ce qui se passe et prendre des photographies. Une fois les preuves recueillies, adressez-vous aux équipes de sécurité ou de prévention, qui recueilleront votre témoignage ainsi que vos images.
Des cris sont entendus dans une tente voisine, une femme pleure.
La situation peut paraître suspecte, et elle l’est certainement, mais encore une fois, vous ne savez pas ce qu’il se passe dans cette tente. Approchez-vous et demandez simplement si tout va bien, il sera alors à vous de juger si, oui ou non, la situation est potentiellement à risque. Au moindre doute, prévenez une personne chargée de la sécurité, un·e bénévole ou un·e membre de l’équipe de prévention, la personne la plus proche de la tente en question. Ne laissez pas la possible victime seule, restez proche dans l’attente des agent·e·s.
Un festivalier essaie d’embrasser une femme sans son accord.
Nous vous conseillons d’utiliser la technique dite du « bon·ne copain·ine ». Dirigez-vous vers la personne concernée, prenez-la par la main en parlant fort et en disant, par exemple : « Eh bien, on t’a cherché·e partout, on voulait aller au concert, viens. » La personne vous suivra, et si ce n’est pas le cas, l’individu suspect s’en ira parce qu’il aura été vu et ne souhaitera pas avoir de témoin.
Des hommes sifflent une femme qui traverse le camping.
Bien que cela soit totalement grossier et surtout sexiste, ce n’est pas interdit, vous ne pouvez rien faire. Si les personnes concernées ont lair abordables et que vous n’êtes pas seul·e, vous pouvez toujours aller leur parler et leur faire comprendre que c’est déplacé.
Un·e ami·e boit trop et refuse d’arrêter malgré les conseils.
Nous vous conseillons de ne pas laisser votre ami·e seul·e. Empêchez-le·la d’aller dans les bars ou tout autre endroit où il·elle pourrait se ravitailler en alcool. En cas de besoin et si cela devient compliqué à gérer pour vous, il est recommandé de parler aux personnes servant de l’alcool et de leur demander de ne plus servir votre ami·e. Enfin, si vous ne parvenez pas à vous sortir de cette situation, n’hésitez pas à venir nous voir, nous vous aiderons.
Un festivalier insiste pour vous offrir un verre d’alcool.
Il est évident que si vous ne connaissez pas cette personne, nous vous conseillons de refuser catégoriquement ce verre. Même s’il a été proposé de la manière la plus gentille possible, vous ne savez pas qui est votre interlocuteur. Dans le meilleur des cas, vous passez à côté d’une tentative de séduction ; dans le pire, vous pourriez échapper à une soumission chimique, car cette personne pourrait très bien avoir dilué un produit dans ce verre pour tenter de vous droguer. Ce conseil s’applique autant à un verre d’alcool qu’à une boisson non alcoolisée.
Vous êtes à un concert et une personne propose des drogues.
Que vous connaissiez ou non cette personne, nous ne recommandons pas les drogues, c’est une évidence. Évidemment, si vous êtes une personne adulte et vaccinée, vous avez le droit de faire vos choix concernant votre santé physique et mentale. Cependant, si vous ne connaissez pas votre interlocuteur, il est préférable de refuser les drogues. Vous n’avez absolument aucun moyen de savoir si le produit est sûr, s’il correspond réellement à ce qui est promis. Vous pourriez même être drogué·e à votre insu par une substance inconnue, aux effets incontrôlables. Refusez, cela n’en vaut pas la peine.
Une personne mixe alcool et médicaments malgré les avertissements.
Il est fortement déconseillé de mélanger l’alcool avec d’autres substances comme des drogues, des médicaments ou des produits dérivés. Ces mélanges augmentent les effets mais accroissent également les risques de surdose et de malaise. Si la personne concernée ne souhaite pas entendre vos conseils, vous ne pouvez pas faire davantage, n’insistez pas. Si c’est une personne proche, veillez sur elle. En cas d’urgence, la protection civile, l’équipe de prévention et les services de sécurité pourront vous apporter une aide active.
Une personne fait un malaise après avoir consommé trop d’alcool.
C’est malheureusement une situation fréquente. Il est important de vérifier immédiatement si la personne est encore consciente en lui parlant, en la pinçant ou en essayant de la faire réagir. Si elle l’est, il faut la placer en position latérale de sécurité, lui donner un grand verre d’eau et rester à ses côtés, car elle risque de s’endormir. En cas de vomissement, il est nécessaire de solliciter des secours auprès de la protection civile, de la sécurité ou d’une équipe de prévention. Si la personne ne réagit pas aux stimuli, il est essentiel de vérifier si elle respire et de contrôler son pouls. Dans tous les cas, il est impératif de demander de l’aide auprès de la protection civile, de la sécurité ou d’une équipe de prévention. En toutes circonstances, il ne faut jamais laisser une personne seule et il est crucial de solliciter de l’aide autour de soi.
Une personne propose des pilules sans informer des effets.
Que vous connaissiez ou non cette personne, nous ne recommandons pas les drogues, c’est une évidence. Évidemment, si vous êtes une personne adulte et vaccinée, vous avez le droit de faire vos choix concernant votre santé physique et mentale. Cependant, si vous ne connaissez pas votre interlocuteur, il est préférable de refuser les drogues. Vous n’avez absolument aucun moyen de savoir si le produit est sûr, s’il correspond réellement à ce qui est promis. Vous pourriez même être drogué·e à votre insu par une substance inconnue, aux effets incontrôlables. Refusez, cela n’en vaut pas la peine.
Une personne fume du cannabis à proximité de mineur·e·s
Avant toute chose, n’intervenez pas, vous pourriez vous tromper et la situation pourrait mal tourner. Il est essentiel de comprendre une situation. En cas de doute, prévenez une équipe de sécurité ou de prévention, qui jugera si une intervention est nécessaire. Dans le cas où il s’agit effectivement de mineur·e·s, cela relève des autorités. La sécurité sera en droit de procéder à une exclusion de la personne fautive et de confier l’enfant à la police ou à la gendarmerie. C’est une situation grave, souvent sous-estimée et malheureusement très courante.
Une personne propose de la cocaïne dans les toilettes du festival.
Que vous connaissiez ou non cette personne, nous ne recommandons pas les drogues, c’est une évidence. Évidemment, si vous êtes une personne adulte et vaccinée, vous avez le droit de faire vos choix concernant votre santé physique et mentale. Cependant, si vous ne connaissez pas votre interlocuteur, il est préférable de refuser les drogues. Vous n’avez absolument aucun moyen de savoir si le produit est sûr, s’il correspond réellement à ce qui est promis. Vous pourriez même être drogué·e à votre insu par une substance inconnue, aux effets incontrôlables. Refusez, cela n’en vaut pas la peine.
Une connaissance vous demande de l’aide pour sortir de sa dépendance.
C’est une très grande responsabilité et une preuve de confiance. Il faudra être à l’écoute de votre ami·e, de ses besoins et de ses souhaits. Proposez-lui de consulter son ou sa médecin traitant·e ou de contacter une association spécialisée dans la dépendance. Accompagnez-la ou le, ne la ou le laissez pas seul·e. Chaque drogue nécessite un traitement adapté et chaque personne est unique. On peut se sortir de tout, même du pire ; la volonté est la première étape.
Vous réalisez que vous avez consommé trop d’alcool pendant le festival.
Tu as probablement trop consommé, effectivement. Arrête de boire et préviens tes ami·e·s. Si tu es seul·e, contacte les équipes de prévention ou demande à quelqu’un de les prévenir pour toi. Elles viendront t’aider. Si tu préfères gérer cela toi-même, bois un verre d’eau, installe-toi dans un endroit aéré et lumineux, mets-toi à l’aise et repose-toi. Évite de t’isoler.
Un·e ami·e insiste pour que tu essaies une nouvelle drogue.
Que vous connaissiez ou non cette personne, nous ne recommandons pas les drogues, c’est une évidence. Évidemment, si vous êtes une personne adulte et vaccinée, vous avez le droit de faire vos choix concernant votre santé physique et mentale. Cependant, si vous ne connaissez pas votre interlocuteur, il est préférable de refuser les drogues. Vous n’avez absolument aucun moyen de savoir si le produit est sûr, s’il correspond réellement à ce qui est promis. Vous pourriez même être drogué·e à votre insu par une substance inconnue, aux effets incontrôlables. Refusez, cela n’en vaut pas la peine.
Une personne se sent mal après avoir pris une substance inconnue.
Il est important de réagir immédiatement. La personne pourrait perdre connaissance rapidement, alors posez-lui des questions calmement. Qu’a-t-elle pris ? Il y a combien de temps ? Si la personne ne sait pas, n’insistez pas. Si elle fait un malaise, il est impératif de chercher des secours auprès de la protection civile, de la sécurité ou d’une équipe de prévention. En toutes circonstances, il ne faut jamais laisser une personne seule et il est essentiel de demander de l’aide autour de soi.
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