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L’évaluation peut se baser sur des indicateurs quantitatifs (nombre de signalements, situations traitées) et qualitatifs (satisfaction des victimes, coordination entre acteur·rices, sentiment de sécurité des publics). Il est également utile de recueillir les retours des équipes et des publics.

Il est important de documenter les faits, les témoignages, les actions entreprises, et les suites données aux signalements. Cela permet d’évaluer le dispositif, d’améliorer les pratiques, et de fournir des éléments en cas de poursuites judiciaires.

La transparence permet de rassurer les victimes et les publics sur les mesures mises en place, de renforcer la crédibilité du dispositif, et de favoriser la confiance des personnes qui souhaitent signaler des violences.

Les principaux objectifs sont de garantir la liberté et la sécurité de tou·tes dans les espaces festifs, rendre possible la dénonciation des violences, apporter une réponse collective, améliorer la prise en charge des victimes, sanctionner les auteur·ices, coordonner les interventions, sensibiliser les publics, et réduire les risques liés aux violences.

Pour garantir une réaction systématique, il est essentiel de définir des procédures claires, de former les équipes, et de s’assurer que toutes les situations signalées sont prises en compte, même si les victimes ne souhaitent pas être prises en charge immédiatement.

Les étapes clés incluent la détection des situations de violence, les modalités d’intervention, l’accueil et l’orientation des victimes, la prise en charge des agresseur·euses, la communication du protocole, et le bilan post-événement.

Communication en interne et auprès des publics, garantissant l’efficacité du protocole, diffusant les valeurs de la structure et contribuant à la sensibilisation et prévention des violences.

Sanction des personnes mises en cause pour des violences, incluant la mise en œuvre d’un principe de précaution et la communication en amont des sanctions encourues.

Étapes et approches pour construire le protocole, incluant la constitution d’un groupe de travail, la planification de formations internes, la construction du protocole, sa diffusion en interne et la communication auprès des publics.

Circonstances qui aggravent la peine encourue pour un crime ou délit, notamment en matière de harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol, incluant des situations de vulnérabilité apparente ou connue de l’auteur, abus d’autorité, état d’ivresse ou administration de substance à la victime.