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France Victimes est une association française qui a pour mission d’aider et de soutenir les victimes d’infractions pénales, en leur apportant une assistance juridique, psychologique et sociale.

Tendance à s’interroger sur ce qu’une victime aurait pu faire différemment pour éviter une situation, sous-entendant que la faute incombe à la victime plutôt qu’à l’auteur.

Les victimes adoptent des stratégies d’adaptation comme la diminution des sorties, le choix des milieux festifs, et l’adaptation des tenues et du maquillage. Elles doivent également faire face à la peur de ne pas être crues et au potentiel refus de leur signalement.

Les festivals sont perçus comme des espaces de liberté et de lâcher-prise, mais aussi comme des lieux de danger et de violence. Les victimes doivent constamment ajuster leurs comportements pour se protéger, ce qui limite leur accès à ces espaces.

Les conséquences incluent des séquelles psychologiques comme l’hypervigilance, l’angoisse, et la méfiance accrue. Les victimes adaptent leurs comportements pour se protéger, ce qui peut inclure la diminution des sorties, le choix des milieux festifs, et l’adaptation des tenues et du maquillage.

L’enquête montre que les violences sexistes et sexuelles sont fréquentes et banalisées dans les festivals. Les femmes et les personnes LGBTQIA+ sont les principales victimes, et les agresseurs sont majoritairement des hommes. Les violences incluent des agressions verbales, physiques, sexuelles, et des comportements de harcèlement.

Les espaces d’accueil dédiés permettent de garantir un environnement sécurisé et confidentiel pour les victimes, de leur offrir un soutien immédiat, et de faciliter leur orientation vers des professionnel·les compétent·es.

Les défis incluent la nécessité de créer un climat de confiance, de respecter le rythme et les besoins des victimes, et de les orienter vers des ressources adaptées tout en préservant leur intimité et leur dignité.

Former les bénévoles et les équipes permet de s’assurer qu’elles connaissent les procédures, qu’elles savent comment réagir en cas de signalement, et qu’elles peuvent orienter les victimes de manière appropriée.

Le groupe de travail recommande de déclencher systématiquement une enquête interne suite à un signalement, de formaliser clairement les modalités de l’enquête interne, de judiciariser les procédures et de professionnaliser l’instance d’enquête interne, de développer l’information sur les procédures disciplinaires et les sanctions encourues, de publiciser les sanctions prononcées tout en préservant l’anonymat des personnes […]